Recensement général de la population et des logements au 1er mars 1991: monographie, Nr. 3, La population allochtone en Belgique
In: Recensement général de la population et des logements au 1er mars 1991: monographie Nr. 3
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In: Recensement général de la population et des logements au 1er mars 1991: monographie Nr. 3
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 129, Heft 1, S. 113-148
ISSN: 1776-2774
Cet article porte sur les régimes démographiques en Europe de l'Ouest. Il est divisé en deux parties. La première propose une synthèse des principaux modèles théoriques s'y référant. La seconde porte sur les interactions entre les phénomènes démographiques, mais aussi sur leurs relations avec les composantes socio-économiques, culturelles et institutionnelles des sociétés.
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 126, Heft 2, S. 51-80
ISSN: 1776-2774
L'urbanisation très rapide de la Belgique au xix e siècle est due en grande partie au développement de deux nouveaux modèles urbains : la cité industrielle et la banlieue. Si les bassins industriels ont fait l'objet de nombreuses études en démographique historique, ce n'est pas le cas des banlieues. Celles-ci sont-elles un simple prolongement spatial de la ville avec une reproduction des mêmes comportements et caractéristiques démographiques, ou sont-elles un modèle ayant ses propres spécificités ? Cette étude est divisée en trois parties. La première a pour objectif d'analyser le rôle démographique des banlieues dans l'évolution du processus d'urbanisation de la Belgique. La deuxième partie, centrée sur le cas bruxellois, analyse le développement démographique des communes de la banlieue bruxelloise, en mettant en évidence les différentes phases de leur peuplement et les contributions des mouvements naturels et migratoires. Enfin, la dernière partie identifie les modèles particuliers de fécondité et de mortalité de banlieues.
In: Revue belge d'histoire contemporaine: RBHC = Belgisch tijdschrift voor nieuwste geschiedenis : BTNG, Band 31, Heft 3-4, S. 403-430
ISSN: 0035-0869
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 60, Heft 5/6, S. 869
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 49, Heft 3, S. 657
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 49, Heft 3, S. 657-683
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Eggerickx (Thierry), Tabutin (Dominique). - La surmortalité des filles en Belgique vers 1890 : une approche régionale Comme partout en Europe, la Belgique connaît au XIXe siècle une surmortalité féminine de 2 ou 3 ans à 25 ou 30 ans. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence, vers 1890, les variations de ce phénomène entre les 41 arrondissements belges, selon la taille des communes et selon le type de production dominant (minier, textile, agricole et tertiaire-urbain). Entre 1 et 5 ans, cette surmortalité féminine n'apparaît qu'en milieu rural alors qu'entre 5 et 20 ans, elle existe partout. Néanmoins, elle est moins intense dans les milieux industriel et urbain où la mortalité des garçons est patriculièrement élevée. En Wallonie, le milieu d'habitat et l'activité économique sont en relation assez étroite avec la surmortalité des jeunes filles. Le lien avec le niveau d'éducation des mères est moins important. En Flandre, en revanche, aucune de ces relations n'apparaît très clairement. En définitive, dans tous les milieux, les jeunes filles «payaient» davantage de leur vie que les garçons mais plus ou moins selon le milieu culturel, selon les structures de production et selon les rapports sociaux entre sexes qui en découlaient.
In: Social Europe, Heft 1, S. 28-37
ISSN: 0255-0776
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 48, Heft 6, S. 1705-1732
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Begeot (François), Eggerickx (Thierry). - Les recensements en Europe dans les années 1990. De la diversité des pratiques nationales à la comparabilité internationale des résultats La plupart des pays européens ont suivi le souhait des organisations internationales de voir réalisé en 1990 ou 1991 un décompte des populations et de leurs principales caractéristiques. Toutefois le recensement, à qui sont traditionnellement dévolues ces fonctions, est aujourd'hui contesté dans certains pays, soit à cause des atteintes qu'il pourrait porter à la vie privée, soit à cause de sa lourdeur et de son coût. On a donc vu se développer le recours aux registres de population, comme substitut ou comme complément à un recensement allégé, ou de larges enquêtes par sondage pour limiter le nombre des questions posées à l'ensemble de la population, pour compléter l'information des registres sur des domaines que ceux-ci ne couvrent pas ou pour remplacer le recensement quand celui-ci ne pouvait pas être conduit à la date indiquée. Cette diversité des formes de collecte s'ajoute à bien d'autres difficultés (résidente ou présente), les éléments de chaque nomenclature (état matrimonial, catégorie de ménage...) ainsi bien sûr que la qualité des résultats obtenus différents d'un pays à l'autre. Il est plus que jamais nécessaire de poursuivre les efforts de normalisation internationale dans ces domaines.
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1990, Heft 1, S. 23-41
ISSN: 1776-2774
La mortalité des villes a souvent dépassé, au cours de l'histoire, celle des campagnes. Malgré les progrès en matière d'hygiène publique et privée, cette surmortalité urbaine n'a pas disparu à la fin du XIXe siècle. Au contraire, l'irrésistible poussée du monde urbain, conséquence de l'industrialisation du XIXe siècle, n'a fait qu'accroître le contraste entre villes et campagnes. L'espérance de vie à la naissance diminue à mesure que l'on progresse dans le peuplement des villes. Cependant, la surmortalité urbaine n'apparaît réellement qu'au-delà de 20 000 habitants. A l'intérieur même des villes, l'inégalité sociale devant la mort est frappante ; entre classe aisée et classe pauvre, la mortalité peut varier du simple au double. Cette surmortalité urbaine ne frappe pas indistinctement selon les âges. Les enfants de 0 à 5 ans et les adultes de plus de 30 ans figurent parmi ses cibles privilégiées. De même, la mort ne frappa pas avec la même intensité les nommes et les femmes des villes ; les hommes d'âges actifs sont davantage touchés.
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1987, Heft 1, S. 313-336
ISSN: 1776-2774
Le Brabant wallon fut largement touché par l'émigration outre-Atlantique, plus particulièrement de 1852 à 1856 en réponse à la crise économique et alimentaire que connaissait le pays. Plus de 7 500 Brabançons et plus spécifiquement 400 habitants de Grez-Doiceau s'installèrent dans la région de Green Bay, au Wisconsin. A la question de savoir qui est parti, on montre que, socio-économiquement parlant, il s'agissait principalement de petits agriculteurs et d'ouvriers agricoles possédant peu de biens. Démographiquement parlant, les émigrants étaient assez représentatifs de l'ensemble de la population concernée. On n'y dénote aucune surreprésentation ni des célibataires, ni des hommes, ni des jeunes adultes. Mais, par ailleurs, en matière de nuptialité et de fécondité ultérieure, les comportements sont assez distincts. Tout se passe, en fait, comme si mariage et émigration étaient associés, comme si ceux venant de se marier étaient forcés de partir et comme si ceux souhaitant émigrer cherchaient à se marier. En ce qui concerne la fécondité, malgré l'étroitesse des effectifs et l'obligation de recourir à des hypothèses simplificatrices, on devine la surfécondité des émigrés.
Depuis 1945, la Belgique est passée d'un modèle « d'exode rural » au modèle inverse de périurbanisation, dans un contexte de développement de l'automobile, d'accès à la propriété privée et de hausse globale du niveau de vie. Ce processus, qui dissocie le lieu de travail et le lieu de résidence, s'inscrit comme une phase du processus de desserrement urbain à l'oeuvre depuis le 19e siècle avec la création des banlieues. Ce phénomène s'intensifie et s'étend spatialement dans le contexte actuel d'augmentation des migrations internes lié principalement à la multiplication des modes de cohabitation et à l'instabilité croissante des trajectoires de vie familiale et professionnelle. De nombreuses études ont mis en exergue les coûts collectifs et environnementaux induits par la périurbanisation, plus rarement ses impacts sociaux et démographiques. L'objectif de cet article est d'analyser les composantes migratoires qui alimentent l'espace périurbain bruxellois, d'en mesurer les effets sociodémographiques et de comprendre pourquoi le processus persiste et s'amplifie dans des contextes politique et conjoncturel contraignants. Cette étude repose sur le couplage des données individuelles (mais anonymes) du Registre national couvrant la période d'observation 1991-2017 avec celles des recensements de la population de 1991, de 2001 et de 2011. Pour mesurer l'impact des migrations/migrants sur le vieillissement de la population, nous utiliserons la méthode de décomposition de l'âge moyen d'une population en cinq termes : le premier correspond au vieillissement de la population en l'absence de tout renouvellement démographique ; le deuxième représente l'effet du mouvement naturel en l'absence de mouvements migratoires ; le troisième isole l'impact des mouvements migratoires internes en l'absence du mouvement naturel et des mouvements internationaux ; le quatrième est l'effet des migrations internationales en l'absence du mouvement naturel et des migrations internes ; le cinquième terme est résiduel et mesure l'impact de l'interaction entre mouvements naturel et migratoire.
BASE
Depuis 1945, la Belgique est passée d'un modèle « d'exode rural » au modèle inverse de périurbanisation, dans un contexte de développement de l'automobile, d'accès à la propriété privée et de hausse globale du niveau de vie. Ce processus, qui dissocie le lieu de travail et le lieu de résidence, s'inscrit comme une phase du processus de desserrement urbain à l'oeuvre depuis le 19e siècle avec la création des banlieues. Ce phénomène s'intensifie et s'étend spatialement dans le contexte actuel d'augmentation des migrations internes lié principalement à la multiplication des modes de cohabitation et à l'instabilité croissante des trajectoires de vie familiale et professionnelle. De nombreuses études ont mis en exergue les coûts collectifs et environnementaux induits par la périurbanisation, plus rarement ses impacts sociaux et démographiques. L'objectif de cet article est d'analyser les composantes migratoires qui alimentent l'espace périurbain bruxellois, d'en mesurer les effets sociodémographiques et de comprendre pourquoi le processus persiste et s'amplifie dans des contextes politique et conjoncturel contraignants. Cette étude repose sur le couplage des données individuelles (mais anonymes) du Registre national couvrant la période d'observation 1991-2017 avec celles des recensements de la population de 1991, de 2001 et de 2011. Pour mesurer l'impact des migrations/migrants sur le vieillissement de la population, nous utiliserons la méthode de décomposition de l'âge moyen d'une population en cinq termes : le premier correspond au vieillissement de la population en l'absence de tout renouvellement démographique ; le deuxième représente l'effet du mouvement naturel en l'absence de mouvements migratoires ; le troisième isole l'impact des mouvements migratoires internes en l'absence du mouvement naturel et des mouvements internationaux ; le quatrième est l'effet des migrations internationales en l'absence du mouvement naturel et des migrations internes ; le cinquième terme est résiduel et mesure l'impact de l'interaction entre mouvements naturel et migratoire.
BASE
In: Population and development review, Band 47, Heft 2, S. 411-447
ISSN: 1728-4457
AbstractThe aim of this study is to investigate whether diffusion contributed to the geography and the speed of the fertility transition. To this end, we assembled a new and unique dataset from historical sources in Belgium containing yearly information on fertility at the municipality level and a range of structural and cultural indicators over 47 years (1887–1934). We use this dataset in diffusion models based on multilevel event‐history analysis. We find that diffusion between neighboring places influenced the geography of the fertility transition only in its early stages; and diffusion accelerated the speed at which municipalities initiated fertility decline at the onset of the transition. We argue that, in the early stages of the transition, the bulk of people's interactions was confined to their own communities and neighboring places and, as such, new ideas, attitudes, and information about fertility would spread among adjacent areas. Later on, since the turn of the twentieth century, the way people interacted in space was transformed by the growing urbanization, the development of transportation infrastructure and labor migration. In this new context, opportunities for social learning were less constrained by space.